Papy et moi nous avons eu un échange de MP et j'espère de tout coeur qu'il continuera à s'exprimer librement sur tous les posts! Sa réaction est tout à fait justifiée et m'a fait réfléchir. Je pense qu'il est important que des notations telles que "3N", qui sont parfaitement claires pour certains, soient systématiquement expliquées à tous et parfois débattues, d'où l'utilité des forums
Je garde une affection particulière pour mon equestris sujet à polémique. Si son producteur me l'a gracieusement offert c'est aussi parce que je réalise pleinement ce qu'il représente en terme de fécondation artificielle et que je lui porte un regard "scientifique" autant qu'orchidophile. Mais j'oublie trop facilement que certains termes et certains faits ne sont pas clairs pour tous. Merci Papy, d'avoir attiré notre attention là-dessus et de nous avoir fait partager ton savoir et ton expérience!
Je suis un peu allergique aux coups de gueules, mais j'adore les débats! Excusez-moi d'avoir réagi un peu trop spontanément, j'aurais mieux fait de rationaliser avant d'écrire.
Bref, soyons clairs: les equestris 3N ou 4N ne correspondent pas à l'equestris type botaniques mais sont pour presque totalité des plantes créées artificiellement, par la main de l'homme.
Plus en détail: Les plantes 4N apparaissent parfois spontanément dans la nature et peuvent se stabiliser en tant que "nouvelles espèce", mais ce n'est pas le cas ici. Quant aux 3N, résultats du croisement d'un 2N "normal" et d'un 4N, ils peuvent aussi apparaître ponctuellement dans le cas ou un 4N spontané se reproduirait avec ses congénères 2N mais comme il n'est pas fertile, il ne pourra en aucun cas créer une nouvelle espèce et se stabiliser.
Comme l'equestris a été décrit et enregistré sous une forme naturelle 2N, ce qui est le cas de quasiment toutes les espèces, un equestris 3N ou 4N ne peut pas avoir le statut d'espèce botanique et est donc une aberration pour les puristes, ou tout au plus une curiosité s'il est produit naturellement, ce qui est très fortement improbable!
Voilà la leçon que j'en tire.