A leur épanouissemtnt les fleurs sentent un peu le pain d'épices... Après quelques jours le parfum devient très agréable, disons légèrement piquant ou épicé, et surtout floral (rose, bergamote), avec un léger arrière-plan de salicylate de méthyle, ester qui donne son odeur particulière aux baumes anti-rhumatismaux. Une plante d'une quarantaine de fleurs, comme celle-là, embaume toute la serre.
C'est vrai que la plante est encombrante, mais elle est si belle ! Avec ses feuilles de l'année dernière (on peut les couper, disent certains) elle fait, disons dans les 1m50 de diamètre, ou un peu plus. Les pseudobulbes et leurs fleurs tiendraient dans un cercle d'une cinquantaine de cm de diamètre.
La culture est celle des lycastes, tout à fait classique. J'ai suivi le conseils de Pierre Bertaux dans son livre sur les anguloa et les lycaste, et je la cultive dans un mélange à parts égales, en volume, de sphagnum frais et de perlite, avec l'addition d'un peu de feuilles de hêtre ou de chêne. Les écorces conviennent aussi parfaitement, de même que les racines de fougères ou les mélanges de tous ces ingrédients. Les anguloa peuvent se cultiver de la même façon, mais, étant terrestres, un régime substantiel leur convient mieux que le mélange de sphagnum et de perlite. Ces plantes, et surtout les anguloas, sont gourmandes, et il ne faut pas lésiner sur l'engrais : à taux plein, pendant toute la saison de végétation. Le substrat ne doit pas sécher exagérément entre les arrosages, les bulbes ne doivent pas rider, même en hiver.
_________________ michelangelo
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