maya64-4 a écrit:
C'est le virus d'origine qui donne le dessin sur la fleur, après pas sûr que la plante en photo ait toujours le virus, est-ce que je me fais comprendre ? Il faut demander aux spécialistes de la génétique végétale ; peut-être une instabilité génétique ?
Je ne trouve aucune information quant à une contamination volontaire par virose pour obtenir des couleurs particulières chez les
Phalaenopsis. Quelqu'un pourrait-il confirmer avec une source SVP ?
Par contre, il existe une mutation génétique appelée «arlequin», transmissible par croisement, apparue chez l'hybride
Phalaenopsis Golder Peoker qui cause une répartition inégale de la pigmentation. Certains plants de type «arlequin» peuvent spontanément fleurir normalement, et si on les clone en utilisant cette hampe aux fleurs normales, le produit ne sera pas de type «arlequin».
Cette mutation est instable et le pourcentage de semis se révélant «arlequin» dans un croisement et, le cas échéant, l'intensité de l'agglutination de la pigmentation, sont imprévisibles.
Les croisements issus de du
Phal. Golder Peoker mutant ont permis une mini-révolution dans l'hybridation des
Phalaenopsis, ouvrant la porte à une foule de coloris et de motifs jusque là hors de porté.
On voit souvent dans les centres-jardins et les supermarchés des
Phalaenopsis de ce type avec des pétales très intensément colorés, mais malheureusement tordus. C'est une conséquence de l'agglutination combinée à l’hyper-pigmentation. Pour l'instant, ce défaut est «toléré» à cause de la couleur exceptionnelle obtenue en contrepartie.
On peut même voir et toucher l'irrégularité de la surface des pétales causée par l'agglutination des pigments.
Trois exemples «empruntés» sur la toile. J'aime beaucoup le jaune intense avec les taches bourgogne du dernier.


