Y'a pu d'Odontoglossum, c'est que des Oncidium.

Et ça fait très Oncidium Violetta Von Holm.

Rolala


Ouaip, j'avais repéré ça aussi c'est vrai...

Y'a pu d'Odontoglossum, c'est que des Oncidium.

Dès les premières années suivant la parution de la diagnose de Kunth, des doutes sont émis quant à la validité du genre et ses limites par rapport au genre Oncidium et à d'autres genres apparentés. Ainsi, en 1837, lors de la publication du genre Miltonia, Lindley admet que « les genres Brassia, Miltonia, Cyrtochilum, Odontoglossum et Oncidium sont étroitement liés, et il ne fait aucun doute qu'ils forment le noyau d'un groupe de Vandeae⁹ dont les limites restent à déterminer », puis il précise : « Toutefois, (…) je ne suis absolument pas certain que toutes les espèces actuellement placées dans ces genres le soient à juste titre.¹⁰ »

En 1852, le même Lindley déclare⁷ que c'est « un genre étroitement allié aux Oncidium, dont il se distingue essentiellement par sa colonne allongée et généralement étroite à la base — ou en tout cas non renflée à cet endroit — et par la base du labelle toujours parallèle à la surface de la colonne. » Il ajoute : « Aucune autre différence n'a été observée jusqu'à présent. »

En 1874, dans l'introduction de son ouvrage intitulé A Monograph of Odontoglossum, James Bateman écrit¹¹ : « Quant aux limites botaniques du genre, je dois absolument confesser qu'elles sont extrêmement difficiles à définir. Et c'est tout aussi vrai aujourd'hui que lorsque le professeur Lindley m'a fait remarquer que « plus nous mettons en place de cloisons entre les Odontoglossum, les Oncidium, etc., et plus les espèces les font tomber. » (…) En fait, je soupçonne grandement que, en fin de compte, ces deux genres, ainsi que Miltonia, Mesospinidium, Aspasia, et peut-être un ou deux autres, finiront par être considérés comme de simples sous-genres. »

A propos des caractères établissant les limites entres genres proches chez les Oncidiinae, notamment l'angle formé entre le labelle et la colonne, Stig Dalström explique, en 2003, que « cet angle a joué un rôle majeur dans la classification des genres, alors que des caractères comme la forme, l'habitat et l'anatomie des plantes, ainsi que la micro-morphologie des pollinies, ont été largement ignorés. (…) Se baser uniquement sur la morphologie florale pour la taxonomie peut sembler commode et convivial (…), mais cela ne reflète pas nécessairement la relation entre le genre et l'espèce¹². »