Orchidouxdingues

Hier avec mon mari, nous avons fermé la maison, puis nous avons fait un quart d'heure à pied, direction la montagne, avant de descendre dans le torrent qui passe devant notre maison (en aval).

Nous y avons marché pendant vingt minutes : c'est mon mari qui avait le sac à dos avec les livres dans un sac en plastique, soigneusement emballés pour éviter les catastrophes (moi, je suis du genre à vouloir descendre dans l'eau, et pas sur les berges, donc, des fois, j'ai de l'eau au dessus de la tête, et pour les livres, ce n'est pas top).

Nous nous sommes arrêtés à côté d'un énorme peuplier, et un assez grand trou (pas assez grand pour ne pas avoir pied, mais très grand, quand même).

Puis, nous avons passé tout un après-midi, moi à bronzer, et jouer dans l'eau, mon mari à lire. Il n'y avait pas un chat, alors que l'agglomération de Grenoble est à côté, et l'agglomération est vraiment grande.

Je ne vais pas me plaindre que les gens n'ont pas l'idée, par temps très chaud (et encore plus chaud depuis qu'on nous matraque à longueur de journée avec le réchauffement climatique), de venir trouver le paradis dans le torrent devant chez eux, car comme ça, j'ai le torrent pour moi toute seule, quasiment.

Cette semaine, une amie américaine me parlait de son enfance passée à jouer dehors, dans la boue, la terre, avec ce qu'elle trouvait, et combien ça décevait son cousin citadin qui avait besoin d'objets civilisationnels pour s'amuser, les objets fabriqués par les soins de l'Homme.

Moi aussi, enfant, je voulais jouer dehors, et pas avec les objets civilisationnels...

Un excellent moment.