Hello les ami(e)s,
J’ai une question "botanique"…
Comme vous l’aurez peut-être constaté, ces derniers temps je m’intéresse particulièrement à la sous-famille des
Cypripedioideae. Je me documente autant sur leur culture que sur leur biologie. Et c’est sur ce dernier point que porte ma question.
A la rubrique "glossaire orchidophile" de ce forum on peut lire les définitions suivantes :
Monopodiale :
"
Le mode de croissance monopodiale consiste en la présence d’une tige unique qui grandit à partir du centre de la plante. Habituellement, la tige de ces plantes grandit verticalement et ses racines aériennes germent à l’endroit où la tige et les feuilles se rencontrent. Les feuilles situées à la base de ces plantes tomberont les premières, et de nouvelles feuilles, ainsi que de nouvelles racines, apparaîtront régulièrement tout au long de la tige.
Les [i]Vanda et les
Phalaenopsis sont des exemples courants d’orchidées monopodiales. Le feuillage de ces plantes est généralement épais et dur, et il pousse alternativement de part et d’autre de la tige. Leurs inflorescences apparaissent au bout de la tige dans le cas des
Phalaenopsis ou entre les feuilles, comme pour les
Vanda".
Sympodiale :
"
Ce type de croissance est le plus répandu chez les orchidées. La plupart des orchidées sympodiales possèdent des pseudo-bulbes qui leur servent de réservoirs de stockage d’eau et de nourriture. La plante arrêtera sa croissance verticale et démarrera de nouvelles pousses de manière horizontale entre ses pseudo-bulbes. Leur comportement est très similaire à celui des rhizomes des plantes terrestres. On constatera très souvent la présence de plusieurs pousses simultanées.
La croissance débute à la base du pseudo-bulbe et se nomme un "keiki." La nouvelle pousse et ses racines grandiront à partir de ce keiki. Les feuilles peuvent durer plusieurs années et fournir des éléments nutritifs à la plante jusqu’à ce qu’elles se colorent de marron et meurent. Même sans la présence d’une feuille, le pseudo-bulbe continuera à subvenir aux besoins de la plante".
A la lecture de ces définitions, je qualifierais les
Paphiopedilum de sympodiaux, même s’ils n’ont pas de pseudobulbe. Cela ne semble pas être un caractère suffisant puisqu’on peut lire dans la définition : "
La plupart des orchidées sympodiales possèdent des pseudo-bulbes...". La plupart... Donc pas toutes...
Sur des sites généralistes qui traitent de la culture des plantes, les
Paphiopedilum sont qualifiés de sympodiaux. Jusque-là, tout va bien. MAIS :
Sur le site de la Société Française d'Orchidophilie de Poitou-Charentes et Vendée (SFO-PCV) et sur un autre site dont le nom m’échappe mais qui traite spécifiquement d’orchidées,
Paphiopedilum est qualifié de monopodial. Et là, mon interrogation n’a d’égale que ma perplexité…
Autant il serait présomptueux de ma part de mettre en doute les affirmations de la SFO-PCV, parce que les personnes qui ont écrit ces articles sont sans aucun doute plus compétentes que moi en la matière, autant, quand je lis la définition de monopodial, je ne reconnais pas la physionomie d’un
Paphiopedilum.
Est-ce que quelqu’un pourrait m’éclairer sur le sujet ?
Merci
