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Espèces et variétés :
Vanda amesiana donne des fleurs blanches à labelle pourpre rosé, très parfumées. L’odeur ressemble un peu à celle des fleurs d’oranger. La hampe florale, maculée de pourpre et parfois ramifiée à la base, s’épanouit de décembre à janvier. Cette espèce fut importée des Indes en 1866.
V. bensoni, originaire de Birmanie, fut également importé en 1886. Il se caractérise par des fleurs à pétales et sépales vert jaunâtre réticulés de brun.
V. cærulea, rapporté des monts Khasia en 1850, est maintenant l’espèce la plus cultivée et donc la plus répandue. Il donne une grappe unique composée de huit à douze fleurs d’un bleu pâle veiné de bleu plus sombre, avec un labelle plus foncé. La tige peut atteindre plusieurs mètres de haut ; souvent assez dénudée à la base, elle porte plus haut des feuilles vertes, épaisses et rubanées.
Les fleurs, mesurant chacune de 8 à 10 cm de large, s’épanouissent d’août à novembre. Ses nombreuses variétés présentent des teintes allant du blanc au bleu foncé.
V. denisoniana, découvert en Birmanie donne des fleurs d’un blanc verdâtre à labelle blanc, épanouies en été.
V. insignis fut importé de l’île Timor en 1867. Ses fleurs ont des sépales et des pétales brun-jaune, tachés de pourpre foncé, et un labelle rose.
V. kimballiana, importé de Birmanie en 1887, épanouit de grandes fleurs blanches à labelle pourpre violacé, apparaissant généralement en novembre. Cette floraison peut se produire à des époques variables. Les feuilles ont presque une forme cylindrique.
V. parishii, également d’origine birmane, produit des fleurs odorantes d’un jaune-vert maculé de brun-rouge, avec un labelle pourpre-violet. La variété ‘Mariottiana’ présente des fleurs roses teintées de brun à la partie supérieure. Le labelle pourpre est blanc rosé à la base.
V. luzonica, voisin de V. tricolor, vient des Philippines. Il présente des grappes de 6 à 15 grandes fleurs blanches veinées de mauve.
V. merrillii vient aussi des Philippines. Il a des fleurs jaunes pointillées de brun-rouge et un labelle blanc rayé de pourpre à sommet rouge vif.
V. sanderiana a été importé des Philippines. Ses fleurs sont rondes, très colorées, avec un sépale dorsal et des pétales d’un rose tendre taché de pourpre à la base, tandis que les sépales latéraux sont d’un jaune-vert veiné de pourpre ; le labelle, dépourvu d’éperon, est pourpre, nuancé de vert. La floraison a lieu en août-septembre, mais ne se produit pas forcément tous les ans.
V. suavis, originaire de Java, a une floraison aussi bien en mai qu’en octobre. Quinze à vingt fleurs odorantes sont réunies en grappes, avec des sépales et des pétales blancs tachés de pourpre sur la face interne, et blanc pur au revers. Le labelle est pourpre rosé, et les lobes latéraux, pourpre foncé.
V. teres vient des Indes ou de Birmanie. Sa tige dressée peut atteindre 3 m et porte des feuilles cylindriques vert foncé. La hampe florale donne cinq ou six fleurs aux sépales blancs et aux pétales rose magenta. Les lobes latéraux du labelle sont jaune orangé teinté de rouge, et le lobe central est rouge pourpre. Les fleurs s’épanouissent en mai-juin. Cette espèce, qui se cultive en serre chaude, est à l’origine de nombreuses variétés.
V. tricolor, indonésien, est une espèce robuste atteignant 1 m de haut. Ses feuilles, épaisses et rubanées, sont d’un vert moyen. Les fleurs, groupées environ par douze sur des tiges pendantes, apparaissent de septembre à février. Les pétales blancs ou crème, allant jusqu’au mauve pâle, s’accompagnent de sépales mouchetés de brun. Le centre du labelle est rose vif. Ces fleurs ont une odeur très agréable. Elles ressemblent assez à celles de V. suavis.
Ces différentes espèces croisées entre elles ont donné de nombreux hybrides dont la floraison est très intéressante : ‘Banjo’ (V. tatzeri x V. tricolor), ‘Burgefii’ (V. suavis x V. sanderiana), ‘Clara Schipman Fischer’ (V. sanderiana x V. tatzeri), ‘Ellen Noa’ (V. dearei x V. sanderiana), ‘Flammerolle’ (V. cærulea x V. luzonica), ‘Gilbert Triboulet’ (V. cærulea x V. tricolor), ‘Kon-Tiki’ (V. suavis x V. tatzeri), ‘Manila’ (V. luzonica x V. sanderiana), ‘Tatzeri’ (V. sanderiana x V. tricolor).
Croisé avec d’autres orchidées, le genre Vanda a permis la naissance d’hybrides génétiques intéressants pour l’abondance de leur floraison : ‘Vandaenopsis’ (Vanda x Phalaenopsis) ; ‘Aeridovanda’ (Ærides x Vanda) ; ‘Aranda’ (Arachnis x Vanda) ; ‘Opsivanda’ (Vanda x Vandopsis), ‘Renantanda’ (Renanthera x Vanda).
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nathalie
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