Orchidouxdingues

C'est plus fort que moi, j'ai envie de me lancer dans ces interrogations.

Vous verrez dans ma présentation que j'ai envie de m'occuper de mes orchidées avec les moyens du bord, un peu ... à la Robinson Crusoë, en quelque sorte.

En me passant des instruments de mesure, et en essayant d'éduquer mes yeux à voir sans balise, activité que je trouve que nous avons un peu délaissée dans notre civilisation depuis pas mal de temps.

On pourrait dire que c'est ma recherche d'aventure, en quelque sorte.

De toute façon, on s'aperçoit que les livres ou bien 1) disent tous la même chose, mais que c'est inadéquat et ne correspond pas au cas particulier 2) disent des choses tellement différentes qu'on ne sait pas qui croire ou pourquoi.

De toute façon, autant vous dire que je fais pareil avec ... ma santé, depuis un certain temps, et ça ne marche pas si mal que ça.

En m'occupant de mon Vanda (hybride, certes), je m'aperçois que la plante est vraiment moins délicate que ce que j'aurais pu imaginer... Et ça me rappelle que cet après-midi je suis partie en promenade en croisant deux mamans avec des enfants de 5 ans et quelques, et tous les enfants portaient des petits chapeaux et des lunettes de soleil…

Bon, à 5 ans je ne portais pas de lunettes de soleil et de petit chapeau, et je suis toujours là, et je n'ai pas un cancer de la peau non plus.

Pour dire que je crois que nous ET nos plantes sommes plus résistants que ce que nous croyons et que, pour ma part, j'ai envie de m'endurcir un peu (mais pas le coeur, non), et je me dis que ça ne ferait peut-être pas de mal à ces plantes qui ne vivent pas sous nos climats, certes, mais qui pourraient quand même avoir envie de vivre du mieux qu'elles peuvent ?

Ça fait des échos chez vous ?

Si vous estimez qu'il vaudrait mieux mettre ce sujet dans "bla bla", je ne vois aucun inconvénient, mais je vous laisse le transférer SVP.

Merci d'avance de vos réponses.

Bonsoir Debra,

Alors je pense que l'idée d'un passionné, dans quelque domaine que ce soit, c'est de relever des challenges et d'essayer d'atteindre la "perfection".
En l'occurrence, pour les orchidées, mais aussi pour les autres plantes, l'idée est donc d'apporter les conditions optimales de culture pour obtenir le meilleur résultat possible.

Mais ceci dit tu as raison. Les orchidées sont plus ou moins permissives.
Tout dépend de ce que l'on souhaite obtenir

Cela ne me dérange pas, cela traite aussi de culture

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La détermination d'aujourd'hui mène au succès de demain.

ORCHIDAZUR l'autre forum.

Moi je trouve très bien que chacun fasse comme il le ressente. Il n'y a pas une seule recette mais beaucoup de façons de s’occuper de ses plantes, l'important étant le résultat. Si ton Vanda a fleuri, c'est qu'il reçoit de ta part et de son environnement ce qu'il faut.

Admettons que chaque orchidée nous pose un problème, à partir du moment où la fleur apparaît alors nous sommes sûr et certain d'avoir résolu le problème… Et ce n'est jamais très compliqué, en fait.

Merci de vos réponses. J'avoue que j'étais un peu inquiète, me sentant en présence de personnes bien plus calées, et perfectionnées que moi.
J'aime bien penser à partir des situations du quotidien aussi. J'ai une compulsion à penser, mais ça ne me dérange pas. Après tout... Ce n'est pas une maladie, d'après moi.

J'ai des questions à vous soumettre…

A votre avis, combien de temps ces plantes peuvent vivre dans la nature, en dehors de notre intervention ? (Oui, je sais que chaque cas est individuel.)
Comment font-elles avec les hampes florales, par exemple, si vous le savez, étant donné que personne n'est là pour les couper ?
Je pense que ça me rendrait un peu triste de penser qu'on était en train de fabriquer du vivant qui aura forcément besoin de nos soins pour SURvivre, comme ce que nous avons fait par ailleurs...

Bonjour Debra,

Ton post est très intéressant je trouve et j'y pense depuis une semaine ! !

Je vais un peu plagier un film très connu mais, à mon sens, "la vie trouve toujours son chemin" et la nature encore plus.

A titre personnel je ne coupe pas (plus) les hampes florales… Et j'ai des fleurs régulièrement (toute l'année ou tous les ans).

Comme pour tout ici bas, il y aurait une sélection naturelle : certaines survivraient et d'autres non… Les plus robustes au profit des plus fragiles.
Puis les plus fragiles s'adapteraient et ainsi de suite.

Voilà, c'est pas de la grande littérature mais c'était ma petite contribution !

Bonne journée à toi (et à tous !)

Léa

Merci pour la réponse.
Je suis partie pendant une semaine avec mon Vanda en camping. Le premier soir, je suis descendue à la rivière pour piocher un grand seau d'eau pour le baigner (littéralement...) deux fois par jour.
On était dans la Drôme. Je l'ai installé du mieux que je pouvais pour éviter le plein soleil.
Les fleurs n'ont pas résisté longtemps au mistral, mais quand même un peu.

Après avoir entendu le producteur de Montréal parler de l'industrialisation des orchidées, je me suis dit que je devais permettre à cette plante de vivre ne serait-ce qu'un tout petit peu en dehors d'un jardin d'enfants, ou un grand parc d'attraction.
Elle a résisté.

Quand "nous" sommes revenus, j'ai repris les soins habituels à la maison et "elle" a été ... vachement contente. Même, elle a plein de nouvelles racines…

En août, "nous" allons faire un tour de la France, où Monsieur (ou Madame ?) Vanda va devoir cohabiter avec deux chats dans un grand jardin, dehors, ensuite, une petite chambre d'hôtel, et le grand inconnu de 10 jours dans un logement inconnu de nous tous. Ça va être sport.
Mais je me dis que si tout le monde survit, je vais avoir une belle floraison de cette plante ... reconnaissante en septembre/octobre. Elle est déjà très généreuse avec ses fleurs, et ce coup-ci, il n'y aura pas de camping à l'horizon.
Fin des aventures de Vanda.

Pour le Phalaenopsis, avant les vacances, je suis montée dans la montagne où j'ai pris plein d'écorces de pin par terre dans l'exploitation forestière. Je les ai trempées toute une nuit, puis, je me suis retenue la respiration, et j'ai rempli le pot de ce substrat. On verra ce que ça donne...
Pour mes autres Phalaenopsis, je les ai installés sur un tout petit fond d'écorces de pin, et j'ai mis de la sphaigne de mon jardin autour. Je vaporise régulièrement, et ... ça a l'air de marcher. En tout cas, la plante que ma voisine a presque tuée l'été dernier de trop l'arroser a tout un tas de nouvelles racines de la bonne couleur, et JE VAIS BIENTOT AVOIR UNE NOUVELLE FEUILLE SUR CETTE PLANTE (mon Dieu, comme on peut se contenter de peu, parfois...).

Content que tes vacances se soient bien passées Debra, finalement tu as bien fait de tout emporter avec toi.

Cela doit dépendre des espèces mais je pense que l'on peut compter en dizaines d'années, sans doute plus même...
Cela fait 8 ou 9 ans que j'ai mon Phalaenopsis blanc et il est en pleine forme.


Alors effectivement, dans la nature, personne pour couper les hampes. Si les orchidophiles les coupent après floraison, c'est simplement pour éviter l'installation de moisissures et/ou d'autres parasites et aussi, sans doute, pour l'esthétisme.

Pour Phalaenopsis néanmoins, et peut-être pour d'autres espèces aussi, il ne faut pas trop se précipiter pour couper les hampes. Il n'est pas rare qu'elles refleurissent spontanément.


L'immense majorité des orchidées que l'on trouve en jardinerie, pour ne pas dire toutes, sont des hybrides. Elles n'existent donc pas à l'état naturel. Et de fait, elles ont besoins de nous pour vivre.

J'ai écouté la présentation du Monsieur de Montréal sur le rempotage, la présentation où il prend un Phalaenopsis en fleurs et coupe les hampes florales (2...) sans état d'âme, et je me souviens maintenant qu'il a dit que les plantes pouvaient vivre au moins une centaine d'années dans la nature. Il me semble. J'avais oublié ça au moment de faire ce post.

Pour les hybrides, effectivement je suis contente d'avoir un hybride Vanda, coerula il me semble, et de savoir que la plante est moins exigeante en lumière et en humidité que dans la nature, mais je reste très critique sur notre folie pour hybriser. Même si on a de belles plantes qu'on aime bichonner. Ça me met mal à l'aise.

Hervé, je n'ai embarqué que mon Vanda. Parce que je ne vois pas à qui j'aurais pu demander de s'en occuper comme je le fais. Mes voisins se font vieux, et ceux qui sont moins vieux, je ne me vois pas leur demander de bichonner le Vanda. Heureusement que j'ai trouvé une amie pour les Phalaenopsis, et en plus quelqu'un qui est fiable ! Ouf...

C'est étrange. Dans l'absolu, on ne rempote pas une plante en fleurs sauf cas d'extrême nécessité.

Oui. J'ai voulu rempoter la plante déjà l'année dernière, mais elle a émis une nouvelle hampe florale quasiment tout de suite après la fin de la première.
Il me semble que j'ai peut-être merdouillé avec cette plante… Elle était peut-être tout simplement incroyablement heureuse, et j'ai gâché son bonheur.
Mais son unique racine aérienne avait séché, et je ne savais plus si je l'arrosais assez ou pas. J'ai perdu pied, quoi.
Depuis deux ans elle ne faisait plus de feuille, ni de racine en surface du pot. Mais elle était tout le temps en fleurs, ce qui ne me déplaisait pas non plus.

Là, je vois que des feuilles ont séché, car à un moment donné, je n'ai pas dû l'arroser assez. Elle continue sa floraison normalement, à mon sens.
En septembre dernier, elle avait fait une énorme hampe florale, très solide, qui me semblait un signe de bonne santé.
Tout ça est très mystérieux pour moi, néophyte.

Pour l'instant, elle est chez une voisine pour le mois d'août. Elle n'aura pas trop de soleil, et pas trop chaud non plus.
J'espère que quand je la reprendrai au mois de septembre, elle se sera remise du rempotage, et qu'elle mettra des racines, une feuille.

Je ne crois pas me tromper (je suis également débutant) en disant que cela coûte beaucoup d'énergie à une plante de fleurir puis de fructifier (si les fleurs ont été fécondées).

Partant de là, je pense que l'on peut dire que si ton phal fait des hampes et des fleurs, c'est que toutes les conditions de culture sont réunies et qu'il n'est pas en souffrance