Bonjour à tous,
Je vais bientôt avoir un Paphiopedilum bellatulum et j’aimerais ne pas me planter dans sa culture réputée délicate. J’ai donc fait une recherche sur notre site préféré

ainsi que sur la toile.
Il y a tout d’abord le post récent de Lilo très instructif qui se trouve ici (tout en bas de la page) :
http://www.orchidouxdingues.info/paphio-miniatures-vt4142.html?highlight=paphiopedilum+bellatulum
J’ai aussi fait un petit résumé de ce que j’ai trouvé sur le ouaib concernant cette plante. Je joins plus bas la traduction des pages à partir desquelles j’ai fait ce résumé. Vous n’êtes pas obligés de tout lire !
Cette espèce provient de Chine, de Thailande et de Birmanie et croit entre 900 et 1500 m, soit sur des rochers calcaires recouverts de mousse, soit dans des fissures, leurs racines alors plongées dans un substrat argileux recouvert d’humus de feuilles. Le pH constaté va de 7.6 à 8.0.
-> Question : je pensais cultiver le mien dans de la pumice pure comme pour mes Cypripedium (granulométrie entre 5 et 8 mm) parce que c’est un substrat neutre, poreux retenant bien l’eau, aéré et qui ne dégrade pas dans le temps. Cela pourrait-il convenir ?
La luminosité varie selon la saison (les arbres les surplombant étant caduques) mais elle est généralement assez élevée bien qu’indirecte.
-> Question : êtes-vous d’accord sur ce point, luminosité élevée sans soleil direct ?
Concernant les températures, les avis divergent mais indiquent des variations très marquées
: pour les uns, la période froide et plus sèche s’étend de novembre à février avec des variations nuit/jour de 0°C à 25°C, pour les autres elle se situe en juillet/août avec des températures variant de 10°C à 25°C, pour les derniers elle débute en avril et se termine en septembre. La période chaude est indiquée une seule fois comme allant de mars à avril avec des températures variant de 15°C à 34°C.
Pour les arrosages, c’est le même désordre !
: pour certains, ils doivent être copieux de mai à octobre, pour les autres de novembre à avril !... Difficile de s’y retrouver !
Il est aussi indiqué qu’une période de repos au froid est essentielle pour réussir cette espèce.
-> Bon, Lilo connaissant son affaire, je la suis les yeux fermés : température, hygrométrie et aération élevées pendant la période de croissance. Questions : elle dure de quand à quand chez nous cette période ? Marquer la période de repos au frais et au sec est-il nécessaire et si oui à quelle période et combien de temps ? J’ai lu dans les fiches de culture du site que les brachypetalum doivent être cultivés au chaud (plus de 20 toute l'année) avec une excellente ventilation…
Voilà, ça fait déjà un bien gros message pour un premier jet !

Mais cette plante est tellement belle !
Merci d’avance pour votre aide.
Sites consultés :
1 - Sur http://orchidnights.com/photos/paphGallery2.html :
Certains poussent sur des rochers calcaires recouverts de mousse sur les versants élevés de pics où ils reçoivent une forte hygrométrie due au brouillard ou aux couronnes de nuages. D’autres croissent dans des fissures verticales ou horizontales de rochers principalement constitués de marbre, leurs racines enfouies dans un terreau argileux recouvert d’humus de feuilles.
Période des pluies de mai à octobre, période froide de novembre à février avec des températures nocturnes en janvier et février jusque 0°C remontant à 20/25°C en journée. Période chaude courte, en mars et avril, avec une température nocturne autour de 15°C et diurne jusque 34°C.
Floraison en juin-juillet.
2 – Sur http://www.slipperorchids.info/paphdatasheets/brachypetalum/bellatulum/index.html :
Distribution : Chine, Thailande, Birmanie, entre 900 et 1500 m.
Floraison : mai-juin.
Poussent sur des falaises calcaires à l'ombre d’arbres et de buissons.
Plage de températures moyennes : 16 à 25°C.
Luminosité : ombre légère
Substrat : calcaire, fine couche de terreau de feuilles ou de mousse, pH 8.0.
Arrosage : faible de novembre à avril, copieux de mai à septembre, modéré en octobre.
3 – Sur http://www.catoctinorchidsociety.org/COS_Plant.html :
Ce Paphio se trouve en Thaïlande et en Birmanie et pousse sur des falaises calcaires. Cette espèce a la réputation d'être difficiles à cultiver, et j’en ai tué plusieurs au fil des ans. Je possède cette plante (la plante photographiée sur le site) depuis quatre ans. Je la cultive en condition ombragée et sèche. Depuis, je n'ai pas osé la rempoter et ne sais pas quels autres ingrédients que de l’écorce de pin peuvent se cacher au fond du pot. J’ajoute maintenant du sulfate de magnésium à l'eau d’arrosage et j’espère que c'est le secret de mon succès récent.
4 – Sur http://www.angelfire.com/or3/orchidsnz/paph_brachypetalum.htm#bel :
Se trouve sur le plateau de Khorat en Thaïlande et le plateau de Shan en Birmanie, croissant sur des affleurements rocheux recouverts de mousse, ou à proximité des bosquets de bambous, dans des forêts claires où les plantes reçoivent une lumière indirecte importante. Les arbres environnants sont caduques, et les plantes reçoivent plus de lumière lorsqu’ils perdent leurs feuilles. Croît entre 1000 et 1500 mètres d'altitude.
Meta Held, dans un article sur le Paphiopedilum bellatulum birman, décrit l’habitat de cette espèce sur le Plateau de Shan. Cette espèce pousse entre 1000 et 1300 mètres d'altitude. Le climat de la Birmanie est dominé par la mousson d'été. 90% des précipitations annuelles (environ 1400 mm) tombent au cours de cette période qui s'étend de la mi-novembre à mars. Au cours de l'hiver (juin-juillet), les conditions sont fraîches, avec de faibles températures nocturnes de 10°C. En journée, les températures varient de 20 à 25°C et les conditions sont sèches, quoique les collectionneurs birmans de cette espèce précisent que les forêts concernées ne s’assèchent jamais complètement, l'humidité étant toujours présente sous un couvert de détritus de feuilles dans une atmosphère constamment humide.
Un autre aspect de l'habitat relevé est le constant mouvement de l'atmosphère saturée. L’analyse des sols dans lesquels les plantes croissaient ont indiqué un pH de 7.6 à 7.7, beaucoup plus neutres que les conditions plus acides dans lesquelles vivent la plupart des orchidées.
Fowlie note que les plantes ont été trouvées étroitement coincées dans des fissures verticales et horizontales, leurs racines enterrées dans un terreau argileux recouvert d'humus de feuilles. Les plantes poussent dans des situations aérées à l’atmosphère humide, où elles reçoivent une forte lumière indirecte. Les arbres environnants sont caduques et affectent le niveau de luminosité saisonnière. Les nouvelles poussent apparaissent en décembre, le début de la mousson d'été, et croissent jusqu’à la fin de cette saison, en avril. Les conditions se rafraichissent alors, et le taux d'humidité diminue. Les nouvelles pousses sont pleinement matures en juin, avec une période de repos de juillet à septembre. La période de repos sèche et froide est essentielle pour la réussite de ces plantes.
Birk précise qu'il peut être cultivé plus frais que les autres espèces de ce groupe, exigeant des nuits froides pour son maintien en bonne santé. Il fleurit mieux après une période de repos hivernal au sec et au frais. Il fleurit naturellement en été (novembre, décembre, janvier), mais cela varie en culture. De bonnes conditions de drainage doivent toujours être fournies, mais avec une humidité constante au niveau des racines. Comme avec tous les membres de ce groupe, les sels solubles ne doivent jamais s'accumuler. L'utilisation d'eau de pluie pure est essentielle si un doute existe quant à la qualité de l'eau disponible.