Orchidouxdingues

Bonsoir tout le monde,

Comme le partage d'expérience permet de s'améliorer chacun, j'y vais.
Etant nouvelle sur votre forum en tant que membre, mais observatrice depuis 4/5 mois, j'ai tiré ma méthodes de vos expériences.

Piquée depuis une année par la maladie de l'orchidée, je suis passée d'une à .... 14.

En commençant par les phals et les erreurs communes à faire pourrir ses orchidées.
No comment pour les deux premières, mais ensuite méthode affinée et 3 Phals sauvés / 3.

Alors voilà méthode et déduction sur Phal en péril :

Couper radicalement les racines restantes (même si une ou deux restent acceptable), voir couper la partie basse du tronc (fait sur les deux de manière importante) et cela de manière à ce qu'il ne reste plus qu'une partie très saine du haut du tronc et quelques feuilles très saines également.
Couvrir les parties coupées avec de la cannelle pure (bio pour ma part).
Puis je les place dans une mini-serre chauffante achetée (35 €) et qui devait servir à faire des semis d'autres plantes.
Pot en plasique avec billes d'argile au fond (2 cm) et orchidée en équilibre dessus qui ne touche surtout pas les billes d'argile. Le tout placé dans la serre chauffée 24h/24 avec 2 cm d'eau dans le fond à 40 cm d'une fenêtre. Puis sphère couverte avec un grand sac plastique transparent (sac de protection d'oreillers (idéal) percé de quelques trous pour aération et ouvert à la base de la serre sur une longueur de 20 cm.
Aucune buée si l'aération est bonne et hygrométrie mesurée à 80% de moyenne.

Observations :
1 semaine à 10 jours pour l'apparition de nouvelles racines saines qui percent le haut du tronc
1 mois 1/2 à 2 mois pour rempotage en écorces.
Les rempotées développent de belles racines très saines.
Pas d'échec pour ma part avec cette méthode.

Inconvénients : installation peut esthétique : de préférence dans une pièce annexe.
Tout le monde commence à vous refiler leurs phals au bord du gouffre pour sauvetage.

Voilà... Je vous souhaite un bon courage pour vos sauvetages et à bientôt,

Aud.

Intéressant... Une variante de la méthyode du sac plastique, la serre chauffante en plus, qui permet certainement d'accélérer un peu le processus. tu as des photos ?

Une question cependant : pourquoi couper les racines saines ? car :
- si elles sont suffisamment grandes (même des racines aériennes), un simple rempotage suffit pour qu'elles prennent le relais, même s'il n'en reste qu'une ou deux.
- si elles sont assez courtes, elles capteront quand même l'humidité ambiante à l'intérieur de ton dispositif et éviteront un déssèchement de la plante en attendant l'émission de nouvelles racines. Il faut simplement veiller à ce qu'elles ne touchent pas les billes humides.

Pour moi, couper ces racines ne fait que réduire les chances de reprise de la plante

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Je pense la même chose au niveau des racines, et la cannelle sur les racines empêche la pousse de celles-ci...

Sinon la variante est intéressante, c'est sûr...

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Je crois savoir pourquoi Audlyon nous conseille de couper toutes les racines restantes, et ce, parce que j'ai eu le cas avec deux phals en sauvetage.

Lors d'un problème de pourriture au niveau racinaire, certaines racines paraissent saines et du coup on ne les coupe pas. Finalement il s'avère que la pourriture avait déjà contaminé ces racines qui finissent invariablement par moisir, même si on ne les mets pas dans la sphaigne (encore pire avec la sphaigne d'ailleurs). J'ai moi aussi dû couper à chaque fois (pour les phals concernés) la totalité des racines et le bas du collet, pour ne laisser que des tissus sains. Pour ma part, n'ayant pas de serre, le résultat a été bien plus long mais a fini par marcher, et je n'ai pas revu de moisissure.

Après, je pense qu'il faut faire au cas par cas, il n'est pas toujour nécessaire de couper toutes les racines, j'en ai eu en sauvetage qui ont gardé leurs racines viables et qui s'en portent très bien.

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Je comprends mieux...

Il vaut tout de même mieux avoir la certitude d'une pourriture des racines avant de couper, pour maximiser les chances de reprises.
Pour limiter les risques, il est extrêmement important que ces racines ne touchent ni le fond humide du dispositif, ni les parois du sac / de la serre : la condensation éventuelle, même très locale (au contact) ferait pourrir immanquablement les racines. Il est d'ailleurs à noter qu'il NE DOIT PAS y avoir de condensation sur les parois du sac

Merci en tout cas pour le partage d'expérience : c'est toujours bon à prendre

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je comprends mieux...

il vaut tout de même mieux avoir la certitude d'une pourriture des racines avant de couper, pour maximiser les chances de reprises.
Pour limiter les risques, il est extrêmement important que ces racines ne touchent ni le fond humide du dispositif, ni les paroi du sac / de la serre : la condensation éventuelle, même très locale (au contact) ferait pourrir immanquablement les racines. Il est d'ailleurs à noter qu'il NE DOIT PAS y avoir de condensation sur les parois du sac

Merci en tout cas pour le partage d'expérience : c'est toujours bon à prendre

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Bonsoir bonsoir,


Pour les interrogations, c'est en effet ce que dit Nuggy concernant les racines, mais j'ai aussi une autre impression, alors voilà mes explications :
- Lorsqu'un Phal hybride est trop souffrant sur des démarrages à peine visibles de pourriture du collet, j'ai remarqué que je pouvais attendre 3 plombes, et ceci sans résultat d'apparition de nouvelles racines. Ce que j'en déduit : certaines racines restantes sont en souffrance elles-mêmes sans signe préalable. Mais je précise que ce sont des racines anciennes qui ne montrent plus de croissance au bout. De +, couper un collet un peu touché permet de n'avoir que des tissus sains.

- La deuxième chose, en prenant compte du cadre ci-dessus des racines en latence, c'est que la plante se force à survivre parce que l'environnement lui convient, et se force à sortir de nouvelles racines très très rapidement.

- Pour la cannelle pure (c'est du BIO), c'est bien recouvert (j'ai juste soufflé dessus pour éliminer le surplus) : les racines ont percé sans problème. Orchidée qui a 13 jours de "serre bricolée" = 2 racines de 3 mm qui ont percé le collet + 1 racine de 1 mm également.

- Sur le concept, c'est en effet une accélération du concept du sac plastique : disons conditions optimum
En revanche, précision : ma méthode ne marche que sur hybride et pas sur ma Phalaenopsis equestris botanique en perdition.

Forcément, la manip bloque le développement aérien de la plante, le temps que le traumatisme passe et que les racines prennent de l'ampleur.

Désolée pour les photos, je n'ai plus rien pour en prendre. Je tacherai d'emprunter un appareil prochainement.

A bientôt,
Aud.