Bien minouchka,
Je lis ; 'Je suis prête à faire beaucoup pour la voir revivre.'
Depuis un an t'as une plante qui refuse de bouger?
J´espère bien que le cadre a changé depuis.
En plus elle n a pas de racines?
C'est plutôt préocupant d´avoir bouclé un cycle annuel sans signal de dévéloppement.

--|> surveiller nutrition et perturbations diverses
Souvent quand quand on acquiert des divisions on ne se préocupe pas trop de savoir :
1/ son état de santé réel
2/ si la division a été faite á une période propice à la survie de la partie divisée.
3/ Si la division possède des ressources racinaires suffisantes pour garantir un départ racinaire adventif.
4/ Si la division change d´hémisphère, ect... (INVERSION DE cycle luminique long)
Cela dit, je pense qu´il est important de comprendre sommairement comment et pourquoi une plante romp ou pas sa phase de léthargie, pour cerner les meilleures actions à entreprendre dans un cas comme le tien.
Bien sûr il est indispensable d´avoir des informations préalables sur la plante en question (pour bien entrependre des actions qui soient en accord avec sa phase ´bourgeonement´) ;
- nom
- et si possible mois de floraison
- et encore mieux infos relatives au réveil végétatif (bourgeonnement, enracinement bourgeon, enracinement adventif)
Je parle de cycle là, et plus précisément de cycle lumineux (et cycles sombres) et des effets de ces cycles sur le phases végétatives de la plante.
Grosso modo et pour tailler ça au marteau et au burin ; la lumière/la nuit perçues par les plantes commandent les fonctions fondamentales de celles ci (réveil, dormance), de façon d´autant plus importante que leurs habitats naturels sont eloignés des zones équatoriales.
Ici on parle de Laelia, donc nous sommes à prioiri dans du tropical ou subtropical. C´est parfait.
En fait ce n´est pas la lumière à proprement parler, mais les differentiels luminiques en fonction du temps. En quantité(grand impact) et en qualité(moindre impact).
Bien sûr quand je parle de 'moindre impact' je reste dans dans un aspect qualitatif acceptable.
Enfin. La plante perçoît le rallongemet, les solstices et les raccourcissements des jours (DES NUITS aussi)
Ce sont ces variations de longueurs en fonction des journées qui commanderont à l´usine de fabriquer telle ou telle HORMONE ou de s´arrêter d´en produire.
Puis ce sont ces hormones qui commandent l´activation de telle ou telle fonctionnalité.
Voilà, tout est dit.
Si tu veux révéiller ta plante artificiellemet tu peux jouer sur la lumière, sur l´hormonage artificiel et ou sur les deux. Mais il faudrait connaître son cycle naturel pour pouvoir réussir du premier coup. A savoir quand elle bourgeonne exactement dans la courbe annuelle des durées jour.
Il est évidement important de connaître la courbe annuelle de variation de la durée des jours (par complément à 24h, des nuits) de sorte à bien
planifier les augmentations journalières des phASES claires ou sombres. De sorte à ne pas trop brusquer la miss en sortie d´opération de sauvetage.
Si la plante est innactive depuis si longtemps (Un an!) il faudrait penser à la nourrir (et hormoner) par une méthode foliaire.
T´as pensé à l´eau de coco (endosperme)? Dilué 1/3 ou plus. Par trempage, pulvérisation nocturne (quelques heures/nuit), puis lessivage à l´eau claire. Méthode sur quelques semaines, jour oui, jour non p ex...
Cette méthode n´est pas sans risque... attention au dévéloppement microbiologique sur une plande déjà fragile. Il faut avoir les produits phytosanitaires adaptés à porté des mains pour une intervention rapide au cas où.
A noter que l´endosperme de coco est une solution qui contient pas mal de sels minéraux, vit, oses, et hormones facilement bio assimilables.
Difficilement Laelia ou Cattleya emettront des racines à partir d´un vieux rhizome sans AUCUNE racine viable. Je suppose que la lignification des anciens tissus rendent ces parties moins perméables (hormone en phase liquide p ex). C´est pour celà qu´il faudrait exiger du fournisseur des divisions avec un minimum de longueurs de racines saines(1 à 3cm) de sorte à les stimuler via traitement hormonaL. Des départs adventifs depuis ces petits 'pivots' se font sans difficultés.
Puisque dans ton cas il n´y a pas de racines, il faut donc placer rapidement la plante en condition de produire une pousse, qui, elle, fera des racines sans mal.
Après 2 ans et deux pseudoB neufs et consécutifs, il est possible d´avoir recours à quelques astuces pour forcer la plante à activer les 'yeux' innactifs de la partie ancienne... LÀ c´est une autre histoire.
Je pense que, plus que la température, la lumière, surtout les différentiels luminiques et sombres perçus (en quantité) commandent la plante avec des instructions du type ; bourgeone, enracine, fleurit.
On peut avoir des étés chauds... des hivers froids... ou pas... la quantité de lumière dans ces saisons sera toujours caractéristique de la saison.
N´oublions pas que les phénomès météorologiques crées dans les océans, par les courans marins, peuvent fausser assez considérablement les conditions thermiques saisonnières sur les continents.
Par exemple, sous influence d´El Niño ou de La Niña (cf Wiki) (puisqu´on parle d 1 plante sud américaine) vous avez des données thermiques, hygro, pluviométriques complètement chamboulées sur une bonne partie de l´hémisphère sud... alors que le soleil, lui, continue à briller sans trop de mal au dessus de nuages ou pas, imposant les jours et les nuits en fonction de la saison (la Terre continuera dans ses mouvement de Rota et Translation)...
Quantitativement parlant les longueurs, les augmetations, les diminutions, les gains des cycles courts (jour, nuit) correspondront à la saison en cours...
Qualitativement, sous des nuages vous aurrez moins d´infra rouges (retenus par la vapeur d´eau) que par beau temps, pour les UV ce sera qualitativement moindre aussi (Même si les UV pénètrent mieux les masses d´eau).
Qui dit moins d´IR dit plus froid... qui dit plus de nébulosité dit moins de différentiel thermique jour nuit, c´est plus observable en montagne... Car le peu d´IRs qui atteignent le manteau terrestre sont localement piégés par les nuages...
Donc il me semble que vue du point de vue de la plante (perception):
le printemps ; ne sera pas forcément une saison à températures douces, comme nous aimons le voir, mais plutôt une saison d´accélération du gain de la durée des journées (par complément une accéleration de la perte de la durée des nuits)
éte ; ne sera pas une saison forcément chaude, mais sera marqué par une décélération du gain journées-> un tassement (solstice)-> début de perte des heures soleil (gain nuit)
automne accéleration de la perte des heures soleil (acceleration du gain heures nuit)
... hiver...
Il faut savoir où ta plante s´active sur ce graphique... et tenter de reproduire dees conditions similaires chez soi.
Si on extrapole ça aux être vivants on comprendra assez vite que nous sommes tous soumis aux cycles du temps, des jours, des nuits et des saisons...
Et que rompre ou court circuiter ces cycles, peut être la source de bien de déboires hormonaux pour nous aussi.
On peut effectivement laisser faire le temps.
Dans des conditions pas trop hostiles ce serait plutôt rare de tuer un Laelia bare root même après tant de temps.
Il faut cependant garder une surveillance accrue pour agir au plus vite en cas de maladie (plante fragilisée).
Contrairement à ce que dit Laurence. Je pense que les ambiances chaudes ET humides ET non ventilées ne seront pas d´un grand secours, et peuvent être source de proliférations microbiennes indésirables. A définir: le terme 'chaud'.
Peut être que 20´C ou moins le jour 10-12´C nuit seraient largement suffisants... à voir... d´où vien ce Laelia
Nous sommes toujours très attentifs sur la phase de floraison, on la note on la qualifie on la quantifie mais qu´en est t´il de deux autres phases végétatives autremement plus importantes pour la plante: réveil de gème et réveil racinaire.
Voilà des données qu´il faudrait consigner avec autant de soin.
Cela nous permettrait d´anticiper et d´optimiser pas mal d´interventions d´entretien.
La floraison n´est autre qu´un résultat de conditions prélables.
pour aller plus loin:lumière et phosynthèse, activité des phytochromes a b ..., phase lumineuse-phase sombre, rapport des longueurs jour-nuit, effet des hormones naturels et synthétiques, AIA, AIB, induction racinaire, ect, ect