Orchidouxdingues

Tu as raison maxx de plus après un arrosage les stomates s'ouvrent et si cette arrosage ce fait sous le cagnard, les stomates vont rester ouverts un certain temps alors que le rafraichissement des feuilles du à l'arrosage s'estompe, donc en plus, risque de déshydratation (évaporation trop importante avant fermeture des stomates).

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On s'est dit vous ! on s'est dit tu ! on s'est tout dit ! on s'est tu !
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Le coup des stomates qui s'ouvrent quand on arrose est une autre légende urbaine completement fausse :

deja sur les plantes "normales" c'est essentiellement la luminosité qui contrôle l'ouverture des stomates et non pas l'hygrométrie. Donc arrosage ou pas ça ne change absolument rien : en plein soleil les stomates sont deja grands ouverts (raison pour laquelle on voit les feuilles qui s'affaissent en journée en ce moment et reprennent leur rigidité en soirée)...


et de plus pour les orchidées cette affirmation est encore plus fausse : la majorités des orchidées tropicales sont des plantes CAM = quand il fait chaud et sec en été les stomates sont completement fermés en journée, eau ou pas

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Si vous débutez foncez lire la page foire aux questions : la réponse s'y trouve peut être...

Tu vois Laurence, moi quant j'ai apris le métier d'horticulteur, la première règle de l'irrigation, est de ne jamais arroser lors des heures les plus chaudes, je ne parle pas de pleine terre mais bien de culture en conteneur (phénomène d'évapotranspiration, offre et demande).
Et c'est bien ce que je dis, quand il fait chaud et sec en été ou pas en été les stomates sont completement fermés ou plus fermés pour diminuer l'évaporation en journée.
Pour moi c'est pas la lumière qui a une action sur les stomates mais bien la température et l'humidité.
Il est vrai, qu'en principe plus il y a de lumière plus il fait chaud (rayonnement)
Maintenant, j'ai surement tous faux.

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Non, c'est le contraire : chez les plantes au métabolisme en C3 et C4 (les plus nombreuses et les plus cultivées chez nous) les stomates sont complètement ouverts en ce moment aux heures les plus lumineuses de la journée car l'ouverture des stomates est pilotée par l'intensité lumineuse. En effet intensité lumineuse élevée = photosynthèse maximale = besoins en CO2 maximum = stomates grand ouverts...

Ce qu'on enseigne en école d'horticulture est hélas parfois bien loin des dernières découvertes en physiologie végétales...

Le cas des orchidées CAM (stomates fermés en journée) est complément à part, et dans ce cas arrosage ou pas les stomates ne s'ouvrent pas avant la nuit

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deux sites bien faits qui peuvent aider tout le monde

http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Photosynthese-cours/index.htm
http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/mouvements/nasties-stomate.htm

C'est coriace ces vieux préjugés, on m'a encore fait la réflexion hier

Merci pour le renfort d'explication, je vais me copier le post au cas où, pour ma défense contre ces empêcheurs de tourner en ronds

Titine , ici, j'ai 36° au moins mes plantes poussent encore!
Je mets, si l'absence de la tramontane le permet, un store ban (commande électrique vu l'emplacement) ,
au-dessus de la serre en dehors en plus du voilage horticole à l'intérieur, j'arrive alors à environ 30° en plein cagnard. La brumisation automatique fonctionne beaucoup, ça aide.
et j'arrose chaque matin quand il ne fait pas encore trop chaud , au pied des plantes.
Sinon , des problèmes sanitaires , invasion de cochenilles blancs et pucerons qui semblent apprécier la chaleur. Un peu de négligence (défaut d'inspection) et ça y était..
Attaque de cochenille blancs sur L. tenebrosa , et plusieurs cattleyas , D linguiforme (limite agonie) pucerons sur mes dernières hampes de D.chrysotoxum , P.papilio (inphotographiable) , Eria hyacynthoides (idem) , fleurs d'un hybride type cambria.....
L'excès de chaleur a fait sécher une hampe de V.caerulea , qui paraissait bien partie.

MAIS QUELLES ABERRATIONS JE LIS SUR CE POST -
MAX A TOUT A FAIT RAISON ON N ARROSE JAMAIS DE PLANTES LORSQU IL FAIT 40° A FORTIORI DES PHALAENOS ET DOMINIQUE QUI A UN DIPLOME HORTICOLE A EGALEMENT RAISON

hou ça va se finir en combat de boue ce post

Mais je persiste dans tout ce que j'ai indiqué plus haut, publications scientifiques à l'appui (j'ai quelques articles pdf que je peux passer aux gens qui seraient intéressés par la lecture de publications scientifiques en Anglais des plus passionnantes )

Par contre ce qu'il faut aussi prendre en compte dans vos pays sudistes venteux c'est la chute de température instantanée que subit la feuille quand on vaporise de l'eau dessus : la feuille si elle est épaisse et soumise au soleil peut être a 50 degrés et si brusquement on met de l'eau dessus qui avec le vent s'évapore en un éclair, du coup la feuille passe de 50 à 10 degrés en 30 secondes et la c'est clair qu'on peut avoir de gros soucis de "mesophyl cell collapse" = en fait la même chose que quand la plante se prend un gros coup de froid en hiver sans complètement geler.

Ça fait des petites lésions en creux qui finissent par noircir et peuvent se sur-infecter d'une attaque fongique par dessus : pas du tout recommandé, donc pour les orchidées à feuilles épaisses, il faut éviter de brumiser en plein cagnard pour eviter ce refroidissement éclair (mais pas parceque les gouttes d'eau font loupe, je persiste !!)

Bon Albert m'affirme que c'est bien une brûlure quand même, même si c'est du au froid (et moi qui croyais avoir la palme de la mauvaise foi !! )

Au fait Albert le livre dont je t'ai parlé au tel tout à l'heure c'est celui la : The physiology of tropical orchids in relation to the industry, tu peux le feuilleter en ligne et si il t'interesse je te le descend en Août (enfin moi c'est l'édition précédente que j'ai)
A la page 50 de ce livre il y a d'ailleurs un graphe qui démontre clairement que les stomates des orchidées a feuilles épaisses (orchidées CAM comme les Cattleyas, les Vandacées, les Phals, etc.) sont complètement fermés la journée et n'ouvrent que la nuit pour permettre l'entrée du CO₂...

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Salut Michel et Albert.
Je vous rassure, ce n'est pas de la mauvaise fois, mais ce que l'on appel de l'expérience aquise depuis toutes ces années de culture d'orchidées.
Tout à fait d'accord avec le CAM (rien de nouveaux pour nous), mais il existe tellement de paramètre physiologique et d'écard entre la théorie et la pratique et ceux, CAM ou pas CAM.
Sans rentré dans les détails (pression osmotique ; le potentiel hydrique ; l'action de l'acide abscissique (ABA) ; concentration de K+).
Un exemple, une technique de culture positive sur un site de production serrat obsolète ou inapropriée sur un autre site (pourquoi ?).
hou ça va se finir en combat de boue ce post, je ne pense pas Laurence même si chacun campe sur ces positions personne n'a tort ou raison.
Il est très sage de concilier l'espérience du vécu avec la théorie des livres.
Je pense. Salut à tous.

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Tout à fait Dominique : ce que je constate en Auvergne est probablement caduque à Narbonne, il faut toujour prendre en compte les conseils de ses voisins qui ont le même climat et les mêmes problèmes

Ceci dit la theorie nous aide à comprendre, et pour les gouttes qui font loupe la ZE SUIS PO D'ACCORD NA !!

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Salut Laurence.
C'est ton droit, moi je me base sur mes 25 années d'expérience de culture en général dont 20 en culture spécifique en orchi, et mes diplôme en horticulture.
J'ai le respect de tes idées mais je te soumet mon opinion basée sur mes compétence et te dit juste encore avant de te quiter, que l'on ne peut en aucun cas coparer l'épiderme humain ou plutôt animal à celui du végétal.
Je te souhaite une bonne journée et A+ sur d'autres discussions aussi intéressantes que la guttation.
Salut Laurence.

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Dominique moi je me base sur mes diplôme en physique-chimie autant que sur ceux en Biologie : Quand on allume un feu avec une loupe cette dernière n'est pas posée directement contre le papier. Pour que ça marche, il faut la reculer pour focaliser la lumière à un point précis. Et puis même si la focale de la goutte était bonne, avec une loupe de la taille d'une goutte on n'arriverait jamais ne serait ce qu'a augmenter significativement la température d'une feuille : les rayons lumineux concentrés par une si petite surface sont trop peu nombreux. Pour finir même si la température était significativement augmentée, l'eau en s'évaporant a cause de cette hausse absorberait toute chaleur.

Donc une goutte d'eau posée directement sur une feuille ne peut en aucun cas la brûler, ce sont les lois de l'optique et de la physique qui nous le disent...

Les dégâts que tu as observés n'étaient donc pas dus a un éventuel effet brûlant des gouttes mais à autre chose (par ex le refroidissement brusque dont j'ai parlé plus haut et que nous ressentons d'ailleurs aussi quand on sort de la piscine par temps très venteux). Mais comme tu dis on ne va pas s'étendre plus avant sur ce sujet puisque ça n'apporte rien de plus, donc retournons à nos orchidées

Quand même heureusement que l'effet brûlant des gouttes n'existe pas car je n'ose imaginer les départs d'incendie qu'on aurait suite a la moindre averse suivie d'une éclaircie

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Une vérité est certaine : en plein soleil en été dans la journée, les orchidées brulent, eau ou pas.
Donc protégez vos orchidées du plein soleil et arrêtez de jouer avec les ch'tites gouttes d'eau

Ceci dit l'effet loupe des gouttes d'eau existe, simplement comme tu l'as expliqué la lumière n'est pas suffisamment focalisée pour provoquer une brûlure, de plus une goutte d'eau est beaucoup trop petite pour focaliser suffisamment de lumière (et sa surface en renvoie une partie).
Mais on peut fabriquer un microscope pas cher avec une goutte d'eau

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"Je suis l'ennemi public, celui qu'on torture au rasoir bic - Dans un monde aseptisé, j'suis politiquement incorrect" (Java, "Le poil") - mes photos sur flickr ou picasa

Voui je me suis mal exprimée Jerem, l'effet loupe des gouttes existe mais pas au point de pouvoir bruler quoi que ce soit



ça je ne peux que confirmer après l'avoir expérimenté de très nombreuses fois sans que la moindre goutte d'au ne puisse être incriminée (nan n'appelez pas la SPO !!)

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