Ou encore
Hadrolaelia jonghena alba
Parmi les anciens
Hadrolaelia, c'est mon préféré...
Des fleurs géantes sur d'aussi petites plantes, c'est simplement fabuleux.
H. jongheana alba, plante #1

Pseudo-albaCette plante #2 est, à mon avis, une pseudo-alba selon la dénomination commerciale.
Dans l'échelle des hypochromes presque blancs chez Catt. on a les alba, puis les pseudo-alba, les albescens ou suavissima, enfin les suave.
Les pseudo-alba sont difficiles à distinguer, car leur pigmentation est quasi imperceptible.
C'est souvent vers la fin de la vie de la fleur que l'on remarque un léger souffle rose sur les fleurs, très ardu à capturer en photo.
Une bonne manière de les repérer étant de trouver sur feuilles ou bractées jeunes, des tâches de pigment.
Ca va de soi qu'un pseudo-alba exposé à une faible luminosité ne va pas développer de telles taches.
Fleur scénescente plante #2

Un peu plus âgée

Pigment sur bractée

Bourgeonne en été (janvier hémis. sud) pour fleurir en hiver (+6 ou +7 mois après début bourgeonnement).
Comme beaucoup de Catt. à floraison hivernale, il a besoin de pas mal de lumière pour fleurir. Et encore plus pour produire des fleurs de bonne qualité.
C'est une orchidée de montagne, donc l'amplitude thermique jour/nuit est cruciale.
Cette espèce, presque éteinte dans la nature (collecte, feux de brousse), survit sur deux sites séparés par un "océan" de pâturage.
Il pousse à 1.000m et des poussières, sur la verticalité des troncs (stipes ?) des Vellozias arborescentes centenaires.

crédit photo: awz
Dans leur habitat naturel, ils sont très exposés aux vents, soleil, brouillards, brumes et rosées matinales.
Côté éclairage, si vous n'arrivez pas à les faire fleurir, regardez comment sont taillées les Vellozias. Imaginez ce que fait le soleil pendant la journée et les saisons. Voilà le tour est joué.

crédit photo : awz