Les conditions naturelles sont différentes, surtout pour la plupart des espèces, dans le fait que la plante est dans milieu plus aéré, avec (en général) un petit vent qui leur démêle la chevelure. Donc ça sèche, même en pleine mousson.
Bien sûr, si on parle de
Masdevallia qui se les gèlent et toujours humides, de bulbos qui vivent dans des sous-bois très humides mais aérés, ou des phals qui aiment les coins un peu étouffants (ou des forêt d'altitudes où on se gèle la nuit et en hiver), c'est à prendre avec des pincettes.
C'est pour ça que la priorité ce sont les fiches de cultures, parfois très détaillées, qui prennent en général le double angle conditions dans la nature et conditions adaptés chez soi, en oubliant parfois de préciser au passage que ça ne marche qu'en serre ou orchidarium

Que ce soit clair, je ne dénigre pas l'approche physiologique ou biochimique, j'ai aussi un passage à UPMC-PVI au compteur

Mais la priorité c'est comment qu'on fait et le vivant est plus complexe de la simple approche biochimique mécaniste des choses, ça ne dit rien de l'adaptabilité de la plante. Après on peut toujours approfondir. Il y a de super bouquins trrrrrès chers sur le fonctionnement des orchidées qui font le point au passage… Et des parutions scientifiques au compte goutte, car assez peu d'équipes travaillent sur les orchidées en général. Mais si on peut monter le niveau, super. On a tous à y apprendre.

_________________
Vanillomane chronique • Fondateur du
FLOPP Front de Libération des Orchidées de Pseudococcus et Planococcus
250+ : Vanilla, Phal, Bulbo, Gongo…
Votre orchidée sent bon ou… moins bon
ça m'intéresse !Dons pour les recours permis de construire Serres d'Auteuil