Orchidouxdingues

Il y a bien des années, quand je ne connaissais rien aux impératifs catégoriques des Cattleya, j'ai rempoté cette plante pour une copine en prélevant pour moi un fragment discret là où je pouvais le faire sans nuire, c'est-à-dire en dehors de la zone de croissance. Après des années de galère, miracle, un bourgeon puis des racines sont apparus. Cela fait 2 ans que j'admire ses fleurs :


La plante apparaît comme un fouillis fait d'une zone dont les cannes et les feuilles sont assez jaunes et flétris (avant-plan à droite) et d'une autre où tout est vert et turgescent, qui fleurit et qui pousse (arrière plan) :


Pour y voir plus clair, j'ai fait un schéma :


La zone flétrie n'a aucune racine et aucun ancrage dans le pot. Toute la stabilité et l'ancrage dans le substrat sont le fait de la région en croissance

Mon problème est le suivant : entre la partie flétrie qui flotte au-dessus du substrat et la partie bien vivante existe un point de jonction mobile autour duquel la partie flétrie pivote librement sans se détacher comme si elle était fixée à la partie en croissance par un axe profond.

Même question que pour le Phalaenopsis (élagage et circulation des nutriments 1) : y a-il échange de nutriment entre les deux régions ? Ce que pompent les racines de la zone bien vivante est-il dispatché dans la zone flétrie ? Inversement : les bulbes flétris soutiennent-ils la croissance de l'autre zone ? Si oui, par quelle structure anatomique ?

Merci d'avance Messieurs-Dames les botanistes

Alors j'en sais rien du tout mais je peux te dire que la fleur est à tomber par terre ! Je suis amoureuse folle ! Moi qui n'aime pas ce genre ! Puis-je avoir le nom exact STP ?

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J'ai eu mes 3 premières orchidées en Mai 2010. A ce jour j'en ai… 145!!! Je les veux toutes!!!! Mais faut que j'arrêêêêêêêêêêête!!!!

Bonjour,

D'après les expériences que j'ai faites sur mes Cattleya, tant que la zone pivotante est vivante, la dominance apicale continuera à exercer : toute l’énergie produite par la plante sera pour l’entretien et la croissance en priorité de la zone terminale (pseudobulbe nouvellement formé bien vivant). Si la zone terminale est bien pourvue en racines, on peut le sectionner, la partie en amont flétrie peut utiliser son énergie à son propre compte pour refaire une nouvelle canne et de nouvelles racines.

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https://sites.google.com/site/orchidees ... epiphytes/
http://mosacera.unblog.fr/qui-suis-je/

Ahhh, cette fleur ! !

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Des fleurs bleues, que du bleu, toujours du bleu, mais aussi un peu de..... et de..... et encore du...... et aussi du...... bleu.

Désolée pour les admiratrices, cette plante n'a pas de nom. Je sais grâce à un précédent post sur "floraison du moment" qu'il y a du Sophronitis dedans, mais j'en ai reçu un morceau d'une copine qui ne savait même pas qu'elle était, en gros, un Cattleya. La fleur est petite, 3 à 4 cm au max. Quant à vous faire des boutures, vu que la partie vraiment vivante a 2 bulbes sains et un 3e en croissance, faudra au moins encore 3 ans avant que j'envisage de la scinder. Patience est la règle de l'amoureux des orchidées...

Minouchka
Pour ta plante, cherche du côté de Sl. Gratrixiae (S. coccinea X L. tenebrosa).
On dirait que c'est un hybride proche (car bifolié).

Nous sommes d'accord sur une chose ; il est déconseillé de tronçonner ladite.
D'abord parce que la partie enracinée a peu de pseudoB. La partie ancienne participe à la photosynthèse et 'aide' le front plus qu'il ne le gêne.
Secundo car les Sophro. coccinea et descendants proches sont assez réfractaires aux changements.
Puis avec un peu de chance, une ambiance humide, et de bonnes amplitudes thermiques jour/nuit, elle peut produire des rejets sur l'ancien tronçon. A voir si l'arrière porte des 'yeux viables'.

Pour la circulation des éléments à l'intérieur d'une plante...
Oui ils circulent, les uns plus que d'autres.
Mais la partie ancienne ne peut que perdre des ions en faveur du front de croissance, et pas le contraire.
Dans ce sens tu as un autre intérêt à ne pas diviser, car l'arrière servira de tampon nutritionnel en cas de carence organo-minérale.

Il y a des éléments (ions) fixes et les mobiles (N, P, K, Cl, Mg, Mo).
Pour faire vite, les carences en ions mobiles sont rapidement remarquées sur les parties anciennes (surtout en phase de croissance), via chloroses, nécroses marginales ou par points, rougeurs apicales...
Les carences en ions fixes s'observent, par simétrie, sur les parties en dévéloppement.

Ta plante me semble correcte sur ses backBulbs. Ce qui indique qu'elle n'a pas trop souffert de carences.
Par contre, l'arrière me semble un peu trop flétrie. Il y a là une demande hygrométrique certaine. Carence en H₂O_gaz

Ces considérations peuvent être faussées dans le cadre d'un apport minéral équilibré; EN MILIEU (eau, substrat) trop ACIDE, TROP BASIQUE ou trop DUR (eau ou substrat calcaires).

Merci Lued ! Sl Gratrixiae me plaît tout à fait. Il y a un post de photos de Sl Gratrixiae clone Rotor sur le net qui lui ressemble vraiment, tant par la nuance un peu verte qui perce à travers le rouge de tout ce qui n'est pas le labelle, que par la différence de forme sépales/pétales et par la taille de 18 cm de la plante. La voici baptisée.

Pour le reste, merci des explications et des conseils qui me confortent dans ce que j'avais envie de faire : surtout pas toucher. Bien sûr, la zone de non croissance a souffert de déshydratation-malnutrition et tout et tout. Elle est facilement restée plus d'un an flottant sans attache au-dessus du substrat, ne tenant que parce qu'elle était liée à trois tuteurs. Avec parfois un peu de poussée de racines mais sans vrai ancrage. Le seul miracle est qu'un beau jour elle ait décidé de repartir. Qu'un oeil dormant s'ouvre dans la portion flétrie me paraît tout à fait improbable. Mais, qui sait ?