Voici un
Phragmipedium Memoria Dick Clements.
C'est sa première floraison, 13 mois après l'achat (la floraison précédente a avorté à cause du rempotage). La hampe florale est très longue, mais c'est joli comme ça.

Sa couleur rouge cerise est moins éclatante que celle du
Phragmipedium besseae qui a servi pour l'hybridation, mais il est plus facile à cultiver en pot.

La tige a quatre boutons visibles. Elle pourra en faire d'autres encore et rester en fleurs pendant de nombreux mois.
Il est sur une étagère le plus près possible d'une fenêtre à l'ouest, sans rideau. Quand on laisse le fond de la soucoupe sécher, les racines qui veulent sortir par le fond du pot meurent. Donc il préfère avoir le cul dans l'eau sans arrêt.
Avec cet hybride, la réponse à la question «puis-je l'arroser ?» est toujours «oui». Il n'a pas de caprice pour fleurir. Je le recommande aux débutants.
Il est en écorces pures avec quelques morceaux de charbon. Du gros calibre sur un tiers au fond, le reste en petit calibre. En appartement, à cause de l'air sec, il faut cacher le collet sous les écorces, sinon les nouvelles racines sèchent sans avoir la chance de rejoindre la zone mouillée du pot.
Le substrat est toujours mouillé, donc on rempote
au minimum à chaque deux ans si on est paresseux ; à chaque année si on est zélé.
Pour l'engrais, c'est du 20-20-20 tout usage à 1/4 de la dose toute l'année. Parfois je rince le substrat à l'eau claire.
Par hasard, il y en avait plusieurs en fleurs à vendre à la réunion des orchidophiles de Québec en novembre. Dire que j'étais allé à Montréal pour en acheter un l'année passée
