Oh là là, me voilà bien entre les théories fleuves de Lued, l’attentisme de Philippe et l’attentisme doublé de fou-rire de Laurence. Que dire ?

Ceci.
1. Dans ma vie professionnelle j’ai été l’épouse d’un physicien théoricien. Les modèles mathématiques je connais, les sin et autre tg ne me font pas peur, même pas l’effet cosinus pour calculer l’intensité de l’éclairage en fonction de l’inclinaison de la source lumineuse par rapport à la base horizontale de la plante (sic !). Mais ……j’ai été moi-même une expérimentaliste et je sais que les modèles c’est super mais qu’il faut les valider par une expérience correcte.

Je sais aussi qu’il n’y a pas d’expérience correcte qui tienne si les bases de départ ne sont pas saines.
2. Je ne doute pas que Lued ait de bons résultats sur des orchidées qu’il connait par cœur et qui lui permettent donc de calculer valablement les moments cruciaux de leur cycle pour intervenir au bon moment. MAIS,
3. je connais si peu cette orchidée….. Je l’ai vue en fleur quand je l’ai offerte à ma copine (décembre si mon souvenir est bon), je l’ai revue en fleur, plus d’un an plus tard en février après acclimatation chez elle, et je suis sure qu’elle était en poussée bulbo-racinaire en novembre quand j’ai prélevé au passage un morceau discret en zone vieillissante.
3. J’ai à la maison, trois morceaux d’un autre Laelio-cattleya issus de la même plante mère en novembre 2011. L’un est en fleur depuis 1mois et demi

, un autre est au stade spathe en tout début de bourgeon

. Qu’en est-il de la sacro-sainte synchronisation avec la durée du jour et le cycle annuel ?
4. La minutie de Lued dans son essai d’adaptation à ma situation perso m’émerveille mais la fin de son message me glace

. Parce qu’enfin, aller faire un tel tintouin sur une base de départ aussi aléatoire……….Et pire que tout, si cela échoue- et le pourcentage de chance est énorme,- je ne saurai même pas pourquoi. Il y a bien trop de paramètres différents pour expliquer un échec et je n’aurai aucun argument valable pour choisir l’un ou l’autre et que donc ce ne sera en aucun cas informatif.
5. en règle générale, quand les choix s’avèrent difficiles, j’écoute, je m’informe, je compare et je choisis ce qui me plait bien. En l’occurrence, je pense que je ne vais pas m’entêter sur ce zombie et le laisser simplement, à la Laurence et à la Philippe, faire preuve d’un peu de bonne volonté perso. Quitte à lui sauter allègrement dessus à la moindre manifestation positive.
6. Mais par contre, je vais « luediser » si je peux dire, un troisième Laelio-cattleya dont un exemplaire est sur le point de fleurir tandis qu’ un autre morceau, prélevé en dehors de la zone de croissance, rame autant que faire se peut. Là, je connais son cycle, son moment de floraison, son moment de reprise etc…..Il y a plusieurs années que je l’observe.

Je peux donc partir en bases expérimentales saines. Rendez-vous cet été!
Mes « problèmes » de cattleyas? Ils viennent du fait que je jardine pas mal. J’ai donc l’habitude de diviser des touffes dont tous les morceaux reprennent. Avec pas mal d’orchidées on peut faire la même chose et je n’arrive pas à me résoudre à jeter les morceaux dormants de mes cattleyas quand je les transplante….Ce ne sont donc pas de vrais problèmes puisqu’il y a toujours au moins un morceau qui survit au poil ! Mais tout de même, réveiller les autres me plairait bien. Merci Lued et Laurence pour les infos sur la multiplication des points de croissance !
Puis-je connaître vos réactions msieurs-dames les experts ?
Et quoi qu'il en soit, je trouve cet échange très intéressant et je m'y amuse bien. Merci donc à tous le participants